On vote en Algérie aujourd'hui

Un détail : le FNL, au pouvoir, fait partie de l'internationale socialiste et a des liens privilégié avec le PS belge en la personne de Serge Moureaux, Bourgmestre (Maire) de la commune bruxelloise de Molenbeek (la colline aux moulins).

Ce dernier, Moureaux, organisait depuis Bruxelles, durant le guerre d'Algérie, la base arrière du FNL chargée de fournir la logistique aux espions FNL : passage de frontière et fournitures diverse fut le quotidien de ce leader socialiste qui occupe, de nos jours, la vice présidence du parti.

Pour en revenir à l'Algérie, le bilan de la gestion du FNL, au pouvoir depuis l'indépendance, est plus que catastrophique : à côté d'une minorité de privilégiés vivants retranchés dans des ilôts luxueux, 75 % de jeunes sont au chômage et la population lassée de subir pareil supplice.

Economiquement parlant, si l'Algérie a du gaz et du pétrole qui lui permet de vivre, elle est dépendante en ce qui concerne les matières agricoles alors que, bien avant les français et durant la colonisation, elle en exportait.


Amnesty dénonce les tortures pratiquées par le pouvoir, les disparitions politiques effectuées par les autorités.

Voilà l'aboutissement d'une gestion socialiste. En Wallonie, nous en connaissons les prémices.

GGG a écrit:

Voilà l'aboutissement d'une gestion socialiste.

GGG, tu es d'une telle malhonnêteté intellectuelle que ça en serait rigolo si ça n'était pas désolant avant tout. Parce qu'une telle hémiplégie politique, c'est impressionnant.

Quid des dictatures chiliennes ou nicaraguaiennes soutenues par les républicains des USA, des scandales de Giscard en Centrafrique, d'Omar Bongo vénéré par Chirac ?
Doit-on en déduire quelque chose sur les politiques de droite en générale ?

Quand est-ce que tu te décideras enfin à admettre qu'à droite comme à gauche, il y a des pourris (quelques uns, bien sur, je ne tombe certainement pas dans le "tous pourris") et que ce sont des faits sans pertinence lorsqu'il s'agit de juger d'une personne ou d'un parti qui n'a rien à voir avec les scandales en question ?

J'ai forcé le trait pour faire ressortir la logique à laquelle aboutit tout pouvoir absolu (à gauche comme à droite).

Chez nous, les socialistes règnent sans contrainte depuis 30 ans. Le ver est là : pas de risque de se retrouver hors course. Donc, ils se sont endormis et profitent de la dolce vita avec les sous des citoyens qui eux, se paupérisent peu à peu.

Mais les liens de ce parti (PS belge) avec Ben Ali en Tunisie sont avérés, avec l'Algérie aussi. Qui se ressemble....

Donc, pour moi, dans mon pays, il est très pénible de les entendre éructer le mot "démocratie" à chaque phrase.

Vous, français, avez eu, sur le vote pour ou contre la Constitution, un débat ouvert (Transeuropeexpress - Ocren - FR3) que j'ai suivi avec intérêt pour me faire une opinion.

Ici, on n'a rien demandé à personne, tous nos politiques ont dit que la Constitution européenne était une bonne chose, la presse aussi et les parlements, comme un seul homme, ont voté oui.

Bref, en Belgique, le déficit démocratique est abyssal et cela affecte mes réaction parfois (souvent ?) très orientées.

GGG a écrit:

J'ai forcé le trait pour faire ressortir la logique à laquelle aboutit tout pouvoir absolu (à gauche comme à droite).

Ce n'est pas ce que tu disais.
Mais là-dessus je suis évidemment d'accord avec toi.

Pour le débat sur la Constitution européenne, la Belgique n'est pas le seul pays à l'avoir fait ratifier par le Parlement. L'Allemagne, la Slovaquie, l'Italie, Malte, la Lituanie... nombreux sont les pays à avoir pris cette voie. Après tout, les députés sont élus donc ce n'est pas totalement aberrant (même si bien sur ça peut se discuter). Quand on voit les manipulations de l'opinion publique qui ont eu lieu en France à l'encontre de la constitution, je ne sais pas où la démocratie y a le plus perdu, dans les pays où c'est le Parlement qui ratifiait directement ou bien dans ceux où il y a eu un référendum.

En 1962, l'Algérie était autosuffisante sur le plan alimentaire, mais depuis sa population a été multiplié par 3 (de 11 à 32 millions).
C'est tout de même la principale raison de la fin de l'autosuffisance (même si on peut déplorer la gestion de la décolonisation, particulièrement dans la région d'Oran).

J'aimerai bien qu'on compare la gestion de Cuba avec celle de Haiti. (Haiti gestion capitaliste contrairement à Cuba). Si je devais faire grandir mes enfants dans l'un de ces deux pays, mon choix serait très vite fait, ce serai Cuba.
Après tous, le taux d'alphabétisation y est plus fort qu'au USA, et la mortalité infantille plus faible !

Zephyr a écrit:

Quand on voit les manipulations de l'opinion publique qui ont eu lieu en France à l'encontre de la constitution.

Tu veux dire manipulation en faveur de la constitution ! 95 % des médias y étaient favorable.

krka a écrit:

Zephyr a écrit:

Quand on voit les manipulations de l'opinion publique qui ont eu lieu en France à l'encontre de la constitution.

Tu veux dire manipulation en faveur de la constitution ! 95 % des médias y étaient favorable.

Et moi, j'étais contre car je n'ai jamais vu une étude sérieuse qui l'expliquait, en donnant les avantages et les incovénients qu'elle pouvait apporter.

L'Union Européenne demande la libéralisation du marché de l'électricité. On en a vu les conséquences aux USA.
On commence à voir la libéralisation du ferroviaire en anglettere.
L'UE (et le PS et l'UMP on soutenue ses dispositions) casse les monopolent publiques et particulièrement ceux qui fonctionnent bien (combien de mort en france ces 10 dernieres annés suite à des accidents ferroviaires. Comparez ces chiffres avec ceux de l'Angleterre).
Mais on sort peut être du sujet algérien.

krka a écrit:

L'Union Européenne demande la libéralisation du marché de l'électricité. On en a vu les conséquences aux USA.
On commence à voir la libéralisation du ferroviaire en anglettere.
L'UE (et le PS et l'UMP on soutenue ses dispositions) casse les monopolent publiques et particulièrement ceux qui fonctionnent bien (combien de mort en france ces 10 dernieres annés suite à des accidents ferroviaires. Comparez ces chiffres avec ceux de l'Angleterre).
Mais on sort peut être du sujet algérien.

L'électricité est libéralisée en Belgique depuis le 1er janvier de cette année.

Effet pervers : avant la gestion était confiée à des intercommunales (plusieurs communes siègeaient au conseil d'administration assurant un contrôle démocratique -théorique- sur cette énergie indispensable).

Or, maintenant, les communes vont devoir payer leur électricité au prix coûtant et non réduit comme c'était le cas avant (même si le consommateur moyen équilibrait les comptes).

Les diminutions annoncées sont ridicules mais on parle d'augmenter les impôts communaux pour combler le déficit des communes liées à la libéralisation ! Bref, on va payer deux fois ! C'est y pas joli le profit dans ces conditions !

On s'interroge, mais un peu tard, afin de savoir comment nos gestionnaires n'ont pas tenu compte de ces tarifs préférentiels qui étaient en usage avant la libéralisation....n'étaient pas au courant ? N'y aurait-il pas eu quelques enveloppes égarées ? La question mérite une analyse qui ne sera jamais faite.

krka a écrit:

Zephyr a écrit:

Quand on voit les manipulations de l'opinion publique qui ont eu lieu en France à l'encontre de la constitution.

Tu veux dire manipulation en faveur de la constitution ! 95 % des médias y étaient favorable.

Non, je parlais bien de manipulation à l'encontre - via internet notamment.

krka a écrit:

L'Union Européenne demande la libéralisation du marché de l'électricité. On en a vu les conséquences aux USA.
On commence à voir la libéralisation du ferroviaire en anglettere.
L'UE (et le PS et l'UMP on soutenue ses dispositions) casse les monopolent publiques et particulièrement ceux qui fonctionnent bien (combien de mort en france ces 10 dernieres annés suite à des accidents ferroviaires. Comparez ces chiffres avec ceux de l'Angleterre).
Mais on sort peut être du sujet algérien.

C'est clair que la situation du ferroviaire en Angleterre est dramatique, et ça fait vraiment partie des domaines à ne pas libéraliser.

Nemoadd a écrit:

krka a écrit:

Zephyr a écrit:

Quand on voit les manipulations de l'opinion publique qui ont eu lieu en France à l'encontre de la constitution.

Tu veux dire manipulation en faveur de la constitution ! 95 % des médias y étaient favorable.

Et moi, j'étais contre car je n'ai jamais vu une étude sérieuse qui l'expliquait, en donnant les avantages et les incovénients qu'elle pouvait apporter.

C'est assez malheureux, car si je comprends qu'on ait pu être contre (ce qui n'était pas mon cas), il y avait quand même moyen de s'informer. Et pourquoi voter contre, dans ce cas ? C'est plus logique dans ce cas de voter blanc.
Enfin bon ça montre bien que finalement les textes utilisant un vocabulaire un minimum juridique devraient être ratifiés directement par le Parlement, car sinon les gens s'opposent parce qu'ils ne comprennent pas.
Finalement, la Belgique avait raison, GGG
Bon je m'étendrais bien plus sur le sujet mais j'ai d'autres affaires à régler

Je n'ai pas voté contre. Je n'ai pas voté du tout. Je ne savai spas si je devais voter pour ou contre. Dans ce cas, je m'abstient.

Ah OK, effectivement dans ce cas c'est logique (c'est parce que tu disais "j'étais contre").
Mais beaucoup de gens n'ont pas eu le même réflexe, et ont voté contre parce qu'ils ne comprenaient pas tous les détails du traité.

La presse française poussait le Oui !

L'émission transeurope express d'Okren sur FR3 a donné la parole à tous les courants.

La gauche-gauche ne voulait pas du chapitre 3 jugé trop néolibérale. ( l'Espagne avait dit oui mais on ne lui avait pas présenté le 3ème chapitre).

La droite-droite refusait pour des motifs de perte de souveraineté nationale.

Seule la tendance centriste à gauche comme à droite était d'accord car un espace de compromis pouvait se trouver dans le texte.

J'aurais voté non.

Voilà pourquoi.

Au départ, la Commission a demandé à Valéry Giscard d'Estain de réaliser un travail permettant de dégager un texte qui remplacerait les différents traités car cela devient lourd à géré et paralyse l'Europe.

C'était donc une demande d'un texte technique à débattre.

Or, Giscard est revenu en sortant de son chapeau une Constitution, ce qu'on ne lui avait pas demandé - Associer son nom à une Constitution, qui plus est européenne, c'est la gloire historique pour notre bonhomme !

C'est un hold-up démocratique.

Pour élaborer une Constitution, il faut dissoudre le Parlement après que celui-ci ait voté afin de déclarer que la prochaine chambre soit constituante.

Ceci fait, de nouvelles élections permettent aux citoyens de voter pour le candidat qui semble le représenter au mieux en vue du travail d'élaboration de la Constitution.

Ici, Giscard a bafoué les règles élémentaires de la démocratie et il ne fallait pas laisser passer pareil déni.

GGG a écrit:

Au départ, la Commission a demandé à Valéry Giscard d'Estain de réaliser un travail permettant de dégager un texte qui remplacerait les différents traités car cela devient lourd à géré et paralyse l'Europe.

La "constitution" n'était qu'un traité dans la continuité de Rome, Maastricht ou Nice. Elle ne remplacait pas les différents traités, elle remplacait le dernier traité (Nice), qui avait lui même remplacé le traité d'avant, etc. jusqu'à Rome.

GGG a écrit:

Pour élaborer une Constitution, il faut dissoudre le Parlement après que celui-ci ait voté afin de déclarer que la prochaine chambre soit constituante.

Il n'y a aucune obligation là-dessus.
Le traité n'avait de constitution que le nom - après tout, il pouvait se modifier ni plus, ni moins difficilement que les autres traités, et n'avait pas de valeur plus ou moins fondamentale que les autres.

La différence, c'est qu'à côté des règles économiques qui de toutes façons sont en vigueur dans le traité de Nice - et de quelques rénovations du à l'élargissement - elle assurait certains droits sociaux minimaux actuellement inexistants au niveau de l'union européenne.

Les gens qui ont dit non, n'ont pas dit non aux traités et oui à Nice. Pour la plus part, c'était un nom au 10 denrières années.

Je ne suis pas contre la constitution européenne, par contre je me demande pourquoi la commission persite à poursuivre une politique qui à échouer dans de trop nombreux cas.

krka a écrit:

Zephyr a écrit:

Quand on voit les manipulations de l'opinion publique qui ont eu lieu en France à l'encontre de la constitution.

Tu veux dire manipulation en faveur de la constitution ! 95 % des médias y étaient favorable.

Je m'insère dans le débat à propos d'un sujet qui me tient à coeur.

La constitution européenne telle qu'elle avait été négociée n'était pas parfaite, loin de là. Mais elle constituait un pas de plus dans la bonne direction, et rendait les choses vivables pour une UE à 25, d'un point de vue institutionnel.

Le génie des opposants à la constitution, c'est d'avoir à la fois mené campagne chez les français qui pensaient que la constitution allait trop loin (amoureux de la souveraineté nationale) et ceux qui pensaient qu'elle n'allait pas assez loin (partisans d'une europe sociale) pour obtenir au final un "non" retentissant. Ajoutez à cela le fait que les politiciens français blâment sans cesse "Bruxelles" pour tous les maux dont la France souffre, souvent avec une mauvaise foi crasse, vu qu'ils votent pour les dites mesures au Conseil européen (NB: n'oublions pas que l'Europe a permis une élévation constante du niveau de vie des européens). Rien d'étonnant à ce que la population française ait décidé de refuser la constitution européenne...

Cependant, sur le long terme, c'est une erreur monumentale: dans certains domaines, il devient quasiment impossible de légiférer.

krka a écrit:

Les gens qui ont dit non, n'ont pas dit non aux traités et oui à Nice. Pour la plus part, c'était un nom au 10 denrières années.

Je ne suis pas contre la constitution européenne, par contre je me demande pourquoi la commission persite à poursuivre une politique qui à échouer dans de trop nombreux cas.

La Commission fait ce qu'elle peut, avec les pouvoirs et les moyens dont elle dispose...

Par ailleurs, ce n'est pas elle qui "poursuit les politiques" au niveau européen, mais le Conseil, composé des représentants des Etats Membres. Ce qui veut dire que tout dépend en réalité du pays qui préside, ce qui change tous les six mois. Lorsque c'est un grand pays, on peut s'attendre à voir avancer des projets ambitieux. Lorsque c'est un petit pays, c'est nettement moins évident.

Ce que je vois, c'est qu'ils ont du mal à construire cette europe.
Et plus il y a de monde, plus elle est difficile à construire. Et ils rajoutent toujours du monde.

Nemoadd a écrit:

Ce que je vois, c'est qu'ils ont du mal à construire cette europe.
Et plus il y a de monde, plus elle est difficile à construire. Et ils rajoutent toujours du monde.

Il y a tout un contexte à la construction européenne, qui est intimement liée au développement de la guerre froide.

Je vous recommande les ouvrages de Pierre Gerbet si vous vous intéressez à ce sujet: il brosse un excellent tableau de la façon dont l'Europe s'est construite, et continue à se développer.

Mais il faut bien comprendre un concept essentiel: les Etats ne sont pas prêts à céder facilement des portions de leur souveraineté à l'Europe. S'ils l'ont fait par le passé, c'est parce que se rapprocher de leurs voisins leur apportait une certaine sécurité face à la menace "communiste"... C'est un réflexe banal de s'allier contre un "ennemi" commun.