BO d'un fim

Je viens de voir le film Amadeus de Milos Forman.

J'ai trouvé la musique du film extraordinaire, quelqun a une idée de qui à bien pu la composée

Wolfgang Amadeus Mozart.

Ce n'est pas possible, ce gars là n'a jamais pu rencontré Milos Forman, il est mort il y a 2 siècles
Je vais reboir un coup moi, puis ce que ca marche

Milos Forman a réalisé Amadéus en s'inspirant (très librement) de la vie de Mozart et les morceaux de musique qu'il utilise dans ce film sont esclusivement de Mozart.

GGG, tu ne bosserais pas à la SBEP, par hazard ?

La Sociéte Belge d'Elevage de Poulet ?
C'est au caire.

krka a écrit:

La Sociéte Belge d'Elevage de Poulet ?
C'est au caire.

Au Caire, c'est la Société Belge d'Elevage des Pyramides, voyons !

Pas mal
Bon, je m'en remet une, tu prends une bierre avec moi ?

A la tienne.

Beau mais faux, voilà en trois mots ce que l’on dire d’Amadeus.
Beau parce que le film l’est indéniablement, et faux parce que si on a la curiosité de se plonger dans une biographie de Mozart on s’aperçoit alors d’une part, que la théorie du complot qu’aurait échafaudé Antonio Salieri pour écarter de son chemin le talentueux musicien salzbourgeois - trame principale du film de Milos Forman - n’est que pures suppositions, et d’autre part, que l'homme Mozart y est traité de manière plutôt fantaisiste.
Certes, Mozart génial compositeur, à maintes occasions Amadeus nous le fait savoir, mais en lui attribuant ce rire grotesque et ce comportement de gamin qui ne sait pas se tenir, en lui faisant confondre le baron Van Swieten avec l'Empereur Joseph II et même montrer son derrière à l'archevêque Colloredo parce qu’il désire son renvoi de sa Cour, Forman se place aux antipodes du Mozart des biographes. Au nombre des hérésies commises, on pourrait également relever celle, parce qu’il y a d’autres - par exemple : Salieri commanditaire du Requiem ! - , qui laisse croire au spectateur que l’engagement du musicien auprès des Francs-Maçons ne se limitait pour lui qu'à la seule joie de pouvoir écrire un nouvel opéra ou à une simple opportunité financière. No comment !
Dans « Amadeus », Mozart passe donc pour un crétin génial ou un génial crétin, c’est selon qu’il se sert de sa baguette de chef d’orchestre ou pas, mais pour Antonio Salieri, ce sera encore bien pire !
En effet, en plus d’en avoir fait un sombre illuminé : Mozart n’est pas le vrai coupable, non c’est Dieu ! répète t'il -, un intriguant de première et même un fou sur sa fin, Forman le prive de tout talent. A l’en croire ses partitions n’étaient que ritournelles et formules musicales archi-connues. Les amateurs apprécieront ...

Beau mais faux, disais-je, truffé de fausses notes et de partis pris, ceux de la pièce de Peter Schaffer inspirée elle-même d’une nouvelle de Pouchkine, exploitant le mystère de la mort de Mozart plutôt que tentant de démystifier ce mystère qui n'existe pas, Amadeus n’en est pas pour autant un film à mépriser. On sera ébloui par le spectacle qu’il offre, le jeu de Francis Murray Abraham et celui de Tom Hulce, et même convaincus par la baguette de Neville Marriner et ce même si elle ne sonne pas très 18ème siècle. On regrettera seulement que son réalisateur ait dû prendre tant de libertés avec l’Histoire pour atteindre son but, celui de rendre contemporaines la vie et l’œuvre de Mozart.


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